Ci Dessous la Video de « La Plage Des Pas Perdus »
Ce titre est le premier extrait officiel de l’album Experimental de Lord Ekomy « La théorie des cordes ».
L’engagement de certains rappeurs gabonais n’est plus à démontrer, c’est le cas de Lord Ekomy Ndong, auteur du titre Haut les mains. Joint quelques heures après avoir dévoilé ce nouveau titre aux allures de contestation, nous avons recueilli son avis sur la situation sociopolitique qui prévaut au Gabon.
On vous sait très engagé dans l’action politique de votre pays par vos textes et vos prises de positions. En 2009 déjà, votre musique parlait pour vous à travers un de vos tubes intitulé “Engogol”. Aujourd’hui encore, vous n’avez pas hésité à exprimer votre sentiment face aux vagues d’arrestations qui secouent la sphère politique gabonaise. C’est par le biais de votre page Facebook et surtout votre récente sortie musicale que vous vous y prenez.
Cependant, si vous avez osez-vous insurger contre les multiples incarcérations auxquelles on assiste depuis la validation de la candidature du Président sortant, beaucoup ont choisi de taire leurs pensées, notamment les artistes. Comment justifiez-vous leur silence et celui d’une tranche de la population face à ces arrestations ?
Je pense que les personnes concernées peuvent mieux justifier leur attitude que moi. Pourquoi est-ce qu’ils sont silencieux face à ces arrestations, il serait pertinent de le leur demander à eux même.
Je peux par contre dire pourquoi je réagis avec les moyens qui sont les miens. C’est parce que je pense qu’ il est important que la jeunesse réapprenne à s’offusquer de ce qui se produit devant elle. Il faut qu’on apprenne à nous mêler de ce qui nous regarde. Alors que jusqu’ici il existe une caste de la société qui peut se permettre tout et n’importe quoi parce que la grande partie d’entre nous est installée dans une sorte de “on va encore faire comment” On appartient à une génération qui ne se permet même pas de s’indigner. Pourtant “non” est un mot d’une syllabe qui demande une fraction de seconde pour être prononcé. Il faut qu’on réapprenne à dire non quand on est face à n’importe quoi. Il y a peut-être des détails propres à chaque arrestation que je ne connais pas. Mais si on s’en tient à ce que je sais, si un jeune est intimidé ou menacé parce qu’il n’est pas d’accord avec le régime il faut qu’on réagisse.
Personnellement je réagis avec les moyens qui sont les miens. J’ai spontanément écrit une chanson intitulée “haut les mains ” et je compte parmi les parrains d’un dispositif de lutte contre les arrestations arbitraires à l’échelle panafricaine. Ça fait partie de mes contributions au combat contre certains de nos mauvais régimes africains.
Après le tube “Pas comme on l’entend” en feat avec Maat, qui révèle je cite ” à beau chercher avec la torche, n’y a pas l’homme pour l’instant “, quelle est votre point de vue sur cette présidentielle 2016 ?
Les choses vont forcément évoluer mais Pour l’instant Le scénario qui s’écrit avec les hommes politiques n’est pas rassurant. Le parti unique n’a jamais été déclaré perdant à une élection en 50 ans et on a déjà des signes qui montrent la capacité du pouvoir à faire ce qu’il veut indépendamment des aboiements qui poursuivent le passage de sa caravane. Je pense que c’est à la jeunesse, largement majoritaire d’ailleurs de faire bouger les choses. Au-delà du travail réel ou non qui est fait par la classe politique. »
Dans une chanson récente, Saik’1ry (rappeur gabonais) qualifiait l’actuel président de “Mister zéro”, du point de vue du texte, cette déclamation vous paraît-elle raisonnablement engagée ?
Il dit ce qu’il pense et c’est son droit. En vérité il dit plutôt ce que toute une génération voit de ses propres yeux. Il a le courage de le dire avec ses mots à lui sans passer par quatre (4) chemins. Et en plus il le fait en honorant les règles de l’art du rap pur. Ça me rend fier.
Les arrestations de certains activistes et artistes du monde rapologique gabonais se multiplient, à tort ou raison, leur dénonciation à l’encontre du pouvoir actuel, l’artiste que vous êtes est-il prêt à briser le silence sur ces faits ?
Je ne fais que ça. Je me tiens informé et j’informe à mon tour. Au-delà du jeu de mot ma musique est un moyen efficace de briser le silence c’est pourquoi j’ai écrit, enregistré, mixé, et livré un titre sur cette actualité. La chanson s’intitule HAUT LES MAINS. Dans le même temps je participe à la mise en place d’un dispositif de lutte contre les arrestations irrégulières dénommé “Alerte Arrestations Arbitraires” que je parraine avec d’autres artistes africains engagés.
CONSCIENCE CITOYENNE
La situation de tension politique en présence au Gabon ne laisse pas indifférent tous les artistes gabonais. Lord Ekomy Ndong, figure éponyme du groupe de rap hip-hop Movaizhaleine, s’est exprimé ce vendredi au micro d’Info241 afin d’appeler toute sa génération notamment la jeunesse gabonaise « à s’exprimer, à réagir et à s’indigner contre les arrestations arbitraires et toutes formes d’injustices perpétuées au Gabon ». Il nous présente l’objet de leur nouveau titre ’’Haut les mains’’ qu’il a écrit et réalisé en réaction des abus du pouvoir depuis le dépôt de la candidature d’Ali Bongo.
Ce nouveau titre ’’Haut les mains’’ a été réalisé selon le rappeur producteur Lord Ekomy Ndong en réaction de la militarisation du pays, les chasses à l’homme des poursuites judiciaires à tout va, des jeunes membres de la société civile gabonaise, des privations des libertés publiques en terre gabonaise. Au moment où certains artistes affamés qu’ils qualifient de « groupes d’animations hip-hop’’ font la queue auprès de l’état major du régime dictatorial d’Ali Bongo afin de se faire monnayer honteusement des futures prestations musicales qui seront utilisées à des fins de propagandes, il a choisi d’être conforme à son engagement artistique.
Lord Ekomy Ndong en plein tournage du clip ’’Haut les mains’’ CR photos Yocko Kizo
Il faut noter d’ores et déjà que Lord Ekomy Ndong, et son groupe Movaizhaleine, sans omettre son binôme Maat Seigneur Lion et son clan artistique Nyabinghi se sont engagés depuis des années 90 dans la conscientisation de la jeunesse gabonaise et africaine. En s’indignant contre toutes formes d’injustices à travers des titres à succès populaire, à l’instar de : ’’Aux choses du pays’’, ’’Exilé’’, ’’Enlèvemoilename’’, ’’Conscientiser’’, ’’La CIA Wanda’’, ’’Cour martiale’’ ou encore ’’Territoire occupé’’, ’’Le wé là’’ ’’Bi Se Fe Nale’’, ’’Call l’élément’’ et ’’Pas comme on l’entend ». Très porté sur la valorisation du patrimoine musical, culturel et artistique gabonais la musique rap de Movaizhaleine a la particularité de réaliser une mixité originale entre les sonorités de la ’’Harpe sacrée’’, du ’’ Bwity’’, de « L’élone’’ made in Gabon et des rythmes musicaux du hip-hop urbain.
image: http://info241.com/local/cache-vignettes/L469xH313/maat5-9fcb0.jpg?1470131417
Maât Seigneur Lion au moment du tournage du clip ’’Haut les mains’’ CR photos Yocko KizoLien de téléchargement légal du titre ’’Haut les mains’’ :
https://hearthis.at/embed/964891/transparent_black/?hcolor=&color=&style=2&block_size=2&block_space=1&background=1&waveform=0&cover=0&autoplay=0&css=Dès le 23 juillet, M16 qui est un des parrains d’un mouvement panafricain ’’Alerte Arrestation Arbitraire’’ s’était exprimé à travers un post sur les réseaux sociaux, suites à une recrudescence des arrestations arbitraires notamment de l’animateur Enrique Mamboundou, Bung Pinze, artiste rappeur leader de ’’La Voix des Mapanes’’, qui est jusqu’à nos jours porté en cavale, fuyant les poursuites injustifiées de la police judiciaire. Cette dernière avait arrêté sans raison, son petit frère, lui aussi artiste rappeur Lord Helkhass. La PJ gabonaise ne communique pas à nos jours les mobiles ni les mandats d’arrêt encourus par des citoyens jeunes activistes qui ont osé exprimer ouvertement leur désarroi contre l’imposture du président gabonais.
Interrogé par Info241 sur l’objectif de ce nouveau titre engagé, Lord Ekomy Ndong a indiqué ce qui suit : « J’ai parlé en musique au moyen de « Haut Les Mains ». Cest est un message d’alerte à l’heure où L’on on en arrive à être inquiété pour ses prises de position et ses prises de parole. J’ai écrit, enregistré, arrangé, composé, mixé spontanément ’’Haut les mains’’ autour du 23 juillet en réaction à l’actualité gabonaise. Une actualité qui est marquée par la vague d’arrestations touchant de plein fouet la sphère des jeunes activistes gabonais ».
Ainsi, poursuit M16, « dans mon village et certainement dans les vôtres, on joue du Nkul et de son rythme pour encoder et diffuser des messages dans toutes la contrées. Dans cette même logique, ma musique est mon moyen de communication avec les miens de part le monde. Le texte est un message d’alerte face aux arrestations arbitraires qui sévissent au Gabon comme dans bon nombres de pays africains ». C’est pourquoi réaffirme-t-il « en terme d’action je compte parmi les parrains de la mise sur pied du dispositif ALERTE Arrestation ARBITRAIRE qui est résumé dans mon hashtag #AAA. Il s’agit d’une initiative progressivement opérationnelle dans 15 états africains avec pour but de défendre les libertés fondamentales et les droits de l’homme de la jeunesse africaine notamment ».
Au sujet des objectifs de l’initiative ’’A.A.A’’ Lord Ekomy Ndong nous a expliqué « qu’elle vise à combattre toutes formes d’oppression par une pression médiatique à travers des parrainages d’artistes et de personnalités en diffusants des alertes) ; mais également diplomatique par le biais de communiqués de presse et interventions publiques. Enfin, nous agissons aussi par des actions de terrain au travers des vérifications du respect des procédures légales, dans la constitution de dossier et des interpellations des autorités nationales et internationales ».
Texte intégral du titre ’’Haut Les Mains’’ by Lord Ékomy Ndong & Maât Le seigneur Lion, musique de Lord Ékomy Nndong ☥
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mainsLes mains en l’air plus un geste
Au nom du Roi je… Je vous arrête
Vous avez le droit de subir en silence
Pendant que le Prési danse à la présidenceMais moi, je n’ai pas pu
Je n’aurais jamais pu
Depuis tout petit je suis plutôt têtu
Résultat des courses :
le régime course tout ceux
qui ont un peu trop la boucheBien entendu tout ce que j’ai dit
A été retenu contre moi
ici ça n’existe pas donc Évidemment
on ne m’a pas lu mes droits
J’exigeais un avocat on m’a dit
« tu te crois dans un film ou quoi ?
avocat de quoi ? Mandat de qui ?
Aaaaah Lubwa ! »Tout un pays Sur écoute
La présidence guette mes status Facebook
Ils ont vu toutes tes vidéos YouTube
ca leur suffit pour t’envoyer au gnoufSMS, groupes Whatsapp, tout !
Ils contrôlent absolument tout !estime toi même heureux qu’il t’emprisonnent
quand ils sont en forme… ils empoisonnent…Objection votre honneur
Je n’ai pas commis de meurtre
Je n’ai fait que donner de la Force
Aux miens plongés dans la peurO. T. D. B
tout Ca va finir…tout Ca va finir…
tout Ca va finir…tout Ca va finir…Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mainsArrestations arbitraires
J’avais dit réflexes totalitaires
Mais ma génération ne sera pas celle d’hier
Il n’est plus question de se laisser faireQu’est ce que le roi et sa cour espèrent ?
Nous faire peur ? nous faire taire ?
Ce ne sont plus des chiens que la caravane gère
J’entends venir la révolte des panthères
YeaaaaaahS’il te plait Monsieur le Commissaire
Pourquoi autant de tension dans l’air ?
Avis de recherche , Hélicoptères
La chasse à l’homme m’a bien l’air ouverteDis moi la vérité Commissaire
Est ce que là le pays est en guerre ?
C’est quand même clair :
La vous cherchez le Soulèvement populaireObjection votre honneur
Je n’ai pas commis de meurtre
Je n’ai fait que donner de la Force
aux miens plongés dans la PeurO. T. D. B
tout Ca va finir…tout Ca va finir…
tout Ca va finir…tout Ca va finir…Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mainsIls croient pouvoir m’arrêter
Ils croient pouvoir m’arrêter
Ils croient pouvoir m’arrêter
Pouvoir m’empêcher de parlerIls croient pouvoir m’arrêter
Ils croient pouvoir m’arrêter
Ils croient pouvoir m’arrêter
Pouvoir m’empêcher de parler
Ka !
En savoir plus sur http://info241.com/j-exhorte-ma-generation-a-reagir-parler-s-indigner-et-agir-lord,2069#yzzOJsoXk2TfU7qy.99
Cliquez ICI pour découvrir cet article de http://www.gabonreview.com Publié par Stevie Mounombou dans SOCIÉTÉ & POLITIQUE le samedi 23 juillet 2016 à 1:51
Le rappeur en appelle à l’éveil collectif des jeunes face à la vague d’arrestations arbitraires dans le pays.
Dénonçant l’acharnement dont est victime l’activiste Bung Pinz et les arrestations en cascade d’autres jeunes militants, Lord Ekomy Ndong a adressé un message à la jeunesse gabonaise. «Il faut qu’on réagisse. C’est tout», a écrit le rappeur sur le forum de discussion Infos Kinguélé. «La question n’est pas tant de savoir que Bung Pinz a soutenu Ali Bongo en 2009 ou pas. Il est plutôt question pour moi de ne pas accepter qu’on kidnappe, ni qu’on lance des chasses à l’homme contre nous, jeunes gabonais aussi facilement que ça», a-t-il grondé, avant d’interroger : «Lorsque l’on arrête quelqu’un sans avoir à se soucier de la forme, des motifs ni de la loi, est ce toujours une arrestation ou bien un kidnapping ? À ce rythme-là, on va finir par accepter qu’on tire sur les uns ou sur les autres ? Non. Demain ce sera qui ?»
Pour le sociétaire du duo rap Movaizhaleine, il ne fait aucun doute que «laisser faire les commanditaires de ces arrestations arbitraires», c’est participer au découragement de la jeunesse. «Ce même découragement participe à maintenir au pouvoir ceux qui comptent s’y maintenir à vie», déduit-il.
Le rappeur est convaincu qu’il suffit que la jeunesse apprenne à réagir pour que les choses changent radicalement et rapidement. «Ceux qui constituent des leviers d’influence potentiels sur cette jeunesse font l’objet d’une haute surveillance sournoise mais réelle», a-t-il affirmé, disant en être la preuve vivante et consciente. «Cette surveillance est mise en place par ces régimes patrimonicides qui se succèdent à eux-mêmes, comme au Gabon, dans le but de conserver le pouvoir paisiblement et éternellement», a-t-il analysé, rejetant les deux issues présentées à la jeunesse : «Ou on te paie pour que tu te taises. Ou on t’arrête pour que tu apprennes à te taire et faire du bruit qui réveillerait les autres».
«C’est à nous de construire le pays qui est le nôtre. À chacun de faire sa part. À chacun d’entre-nous de dire oui ou non chaque fois que cela s’impose. On ne peut pas compter sur le bon sens de ceux qui nous oppriment pour se libérer», a martelé le rappeur, avant d’asséner : «Il faut qu’on réagisse tous. C’est tout. Que chacun s’offusque de toutes ces situations qu’on doit refuser Parce que ne rien dire, c’est accepter».
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mains
Les mains en l’air plus un geste
Au nom du Roi… Je vous arrête
Vous avez le droit de subir en silence
Pendant que le Prési danse à la présidence
Mais moi, je n’ai pas pu
Je n’aurais jamais pu
Depuis tout petit je suis plutôt têtu
Résultat des courses :
le régime course tout ceux
qui ont un peu trop la bouche
Bien entendu tout ce que j’ai dit
A été retenu contre moi
ici ça n’existe pas donc Évidemment
on ne m’a pas lu mes droits
J’exigeais un avocat on m’a dit
« tu te crois dans un film ou quoi ?
avocat de quoi ? Mandat de qui ?
Aaaaah Lubwa! »
Tout un pays Sur écoute
La présidence guette mes status Facebook
Ils ont vu toutes tes vidéos YouTube
Ça leur suffit pour t’envoyer au gnouf
SMS, groupes Whatsapp, tout !
Ils contrôlent absolument tout !
estime toi même heureux qu’il t’emprisonnent
quand ils sont en forme…
ils empoisonnent…
Objection votre honneur
Je n’ai pas commis de meurtre
Je n’ai fait que donner de la Force
Aux miens plongés dans la peur
O. T. D. B
tout Ca va finir…tout Ca va finir…
tout Ca va finir…tout Ca va finir…
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mains
Arrestations arbitraires
J’avais dit réflexes totalitaires
Mais ma génération ne sera pas celle d’hier
Il n’est plus question de se laisser faire
Qu’est ce que le roi et sa cour espèrent?
Nous faire peur ? nous faire taire ?
Ce ne sont plus des chiens que la caravane gère
J’entends venir la révolte des panthères
Yeaaaaaah
S’il te plait Monsieur le Commissaire
Pourquoi autant de tension dans l’air ?
Avis de recherche , Hélicoptères
La chasse à l’homme m’a bien l’air ouverte
Dis moi la vérité Commissaire
Est ce que là le pays est en guerre ?
C’est quand même clair :
La vous cherchez le Soulèvement populaire
Objection votre honneur
Je n’ai pas commis de meurtre
Je n’ai fait que donner de la Force
aux miens plongés dans la Peur
O. T. D. B
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains
Haut les mains Haut les mains Haut les mains
Ils croient pouvoir m’arrêter
Ils croient pouvoir m’arrêter
Ils croient pouvoir m’arrêter
Pouvoir m’empêcher de parler
Ils croient pouvoir m’arrêter
Ils croient pouvoir m’arrêter
Ils croient pouvoir m’arrêter
Pouvoir m’empêcher de parler
Ka !
téléchargez le son en cliquant ici
https://hearthis.at/lordekomy/haut-les-mains-01/download/?secret=u3wh6
Nouveau titre de Lord Ekomy Ndong & Maat Le Seigneur Lion
en réaction á l’actualité gabonaise, marquée par de grosses vagues d’arrestations d’activistes opposés au régime en place.
vous pouvez télécharger le son en clicquant ici.
Sur cette vidéo Maât Le Seigneur Lion délivrait « Pas comme On l’Entend » un titre concocté par son comparse Lord Ékomy Ndong ☥.
Clicquez ici pour télécharger ici l’audio du titre « Pas Comme On L’Entend »
retrouvez aussi les paroles du morceau en cliquant ici
voir aussi
Vrai-Vrai qu’on a faim Vous nous parlez de la CAN ?
Carnavals Brésiliens …
C’est pas ce qu’on mange man
Laissez nous avancer oh
Le cotché est en panne?
C’est le Gabon qui perd ?
ou bien Cest le Gabon qui gagne ?
Anyambiè Anyambiè !
Wé Ré Kotiza Mbyambyè
Le film là a encore recommencé oh
Anyambiè !
Mêmes acteurs meme chef des bandits
Tsuooh Anyambié !
Les gens là vont encore nous manger dans quel genre de nyembwe ?
On casse les cailloux
matin midi soir depuis trop longtemps
Sankara, Nkwame Nkrumah
voilà les gens qu’on attend !
À beau fouiller avec la torche
Y’a pas l’homme pour l’instant !
À qui le tour ? President ? Élu ?
Ah non! Pas comme on l’entend.
Les Chiens Aboyaient
La Caravane Passait
Mais un beau Matin
Les Panthères vont les remplacer
Vous allez faire comment ?
Vous allez faire comment ?
Vous allez faire comment ?
Vous allez faire mai’nant comment ?
Il paraît que le Grand veut nous voir
Oh oh ? Qu’est ce qu’il y a ?
C’est à cause de nos faux petits sons là qu’on veut nous Sisia ?
M’mah? C’est la CIA ?
On ne chante plus ici ah ?
Donc tout le monde que la campagne ?
Vous aussi ah ?
Ndjiami Tara ! Ndjiami Tara !
A’Ngwalara ! W’o Ma Lara
Laissez nous un peu le gros francais là Ndjiami Tara !
Ba Macro… Ba Croissance…
Ça ne nous intéresse pas ça
Vous nous avez violé le pays
C’est ça ou C’est pas ça ?
On chante la pluie quand il pleut
Le Feu quand il y a le Feu
La parole de Dieu
Le Ciel gris le Ciel Bleu
Je chante la fin de ce royaume
Il a duré trop longtemps
Hérode ? as tu été élu ?
Ah non ! pas comme on l’entend !
Les Chiens Aboyaient
La Caravane Passait
Mais un beau Matin
Les Panthères vont les remplacer
Vous allez faire comment ?
Vous allez faire comment ?
Vous allez faire comment ?
Vous allez faire mai’nant comment ?
https://hearthis.at/lordekomy/maat-pas-comme-on-lentend-10avr16-0db/
Maât Seigneur Lion, moitié du duo gabonais Movaizhaleine, a dévoilé il y a quelque jour un nouveau titre, "Pas comme on l'Entend". S'il y a un seul son à écouter, c'est celui-ci.
Maât Seigneur Lion, moitié du duo gabonais Movaizhaleine, a dévoilé il y a quelque jour un nouveau titre, « Pas comme on l’Entend ». S’il y a un seul son à écouter, c’est celui-ci.
Résister. C’est certainement le verbe qui qualifie le mieux le duo gabonais Movaizhaleine. Résister aux appels du pied des uns et des autres pour garder son indépendance, résister pour face à l’injustice et au mensonge. Depuis plus de vingt ans, le duo – composé de Ékomy Ndong Mba Meyong, alias Lord Ékomy Ndong, et Yvon Martial Moussodou-Mam, dit Maât Seigneur Lion – délivre inlassablement un message mêlant mysticisme, spiritualité et critique du système politique. Toujours sous le haut patronage du mvett, la harpe sacrée, symbole de l’oralité qui accompagne les récits guerriers de l’épopée des Fangs.
Alors que le scrutin présidentiel gabonais approche à grands pas, Maât Seigneur Lion, dont l’album est très attendu, a dévoilé sur les réseaux sociaux un nouveau titre : « Pas comme on l »Entend ». Titre redoutable, mélodique et sublimement produit par Ékomy, le propos est explicite : « Sankara, Kwamé Nkrumah voilà des gens qu’on attend ». Ils sont nombreux ceux qui aimeraient voir le plus grand groupe de rap du Gabon chanter l’hymne d’un parti ou d’un programme. Et Matt de répondre : « À qui le tour ? Président élu ? Ah non’pas comme on l’entend’! Les chiens aboyaient, la caravane passait/Mais un beau matin, les panthères vont les remplacer/Vous allez faire comment ? ».
Le rappeur Maât Seigneur Lion du mythique groupe Movaizhaleine, a dévoilé dimanche son nouveau single intitulé ’’Pas comme on l’entend"
L’analyse de la crise politique et sociale que traverse actuellement le Gabon, n’est pas l’apanage des seuls politiciens. Le rappeur Maât Seigneur Lion du mythique groupe Movaizhaleine, a dévoilé dimanche son nouveau single intitulé ’’Pas comme on l’entend ». En résonance aux propos de Manuel Valls indiquant que l’actuel président gabonais, Ali Bongo, n’avait pas été élu en 2009 à la tête du Gabon.
Le rappeur engagé de Movaizhaleine, Maât Seigneur Lion, décrypte à la sauce hip-hop, l’affirmation controversée de Manuel Valls lorsqu’il fût interrogé sur l’opportunisme de la présence du président gabonais Ali Bongo à la marche du 11 janvier 2015 en soutien aux victimes de Charlie hebdo à Paris. Lors d’un talk-show diffusé sur France 2, l’humoriste français Jeremy Ferrari avait vigoureusement interpellé le Premier ministre français. Cette fois-ci en revendiquant la fin du régime Bongo-PDG en place depuis 1967 au Gabon.
Maât Seigneur Lion, dans un style propre à lui mêlant les langues racines gabonaises au français, l’ironie et la satire, dénonce les priorités de la gouvernance d’Ali Bongo, « vrai vrai qu’on a faim, vous nous parlez de la CAN, carnaval brésilien, ce n’est pas ça qu’on mange man. » Tout en fustigeant également le slogan ressassé à satiété par les sbires et les soutiens du palais du Bord de mer.
’ »Laissez-nous avancer oh, le coche est en panne. C’est le Gabon qui perd ? Ou bien c’est le Gabon qui gagne ? Anyambiè Anyambiè Wé ré kotiza mbiambiè ? » en langue Omiènè, traduit « ah mon Dieu est-ce que tu me comprends bien ? »
Le rappeur qui vit désormais en France s’exprime aussi sur les joutes électorales présidentielles au Gabon qui mettent en scènes des hommes politiques sans vergogne. Et sans projet politique sincère pour le développement du Gabon : « Le film là a encore recommencé àh ô Anyaambiè. Mêmes Acteurs Même Chef des Bandits ! Tsuooh ! Anyaambiè ! Ils sont encore venus nous manger dans quel genre de nyembwè (sauce au noix de palme, spécialité culinaire gabonaise). On casse les cailloux, matin, midi, soir depuis trop longtemps ».
Or, le peuple gabonais selon Maât Seigneur Lion, est dans une misère généralisée, à la recherche d’un véritable leader politique intègre et visionnaire. A l’image de Sankara, Kwamé Nkumah. « Voilà les gens qu’on attend. A beau chercher avec la torche, il n’y a pas l’homme pour l’instant. A qui le tour ? Président élu ? Ah non « pas comme on l’entend » ! » Avec comme refrain : « Les chiens aboyaient, la caravane passait, mais un bon matin, les panthères vont les remplacer.
Vous allez faire comment ? Vous allez maintenant faire comment ? ». Qui fait référence à une phrase méprisante qu’aimait affirmer le président défunt Omar Bongo. Sa fille aînée, Pascaline Mferry Bongo Ondimba l’avait réactualisé à son compte. Cette fois-ci, en bafouant les armoiries et les seaux de la République gabonaise, lors d’une déclaration télévisée au sujet de la filiation douteuse de son frère Ali Bongo.
Lire aussi >>> Quand le rap gabonais colle à l’actualité politique et sociale
Le membre éminent de Movaizhaleine dénonce avec finesse, l’instrumentalisation des rappeurs et groupes populaires du Hip-hop gabonais. L’exemple le plus emblématique lors de l’élection présidentielle de 2009 fût l’opportunisme artistique avec des textes racoleurs et le rapprochement de l’ancien groupe hip-hop engagé, « HAY’OE ». D’ailleurs, l’ancien leader du groupe, Massassi avait été nommé conseiller du président de la République gabonaise en charge des questions de jeunesse.
D’où il clame dans son rap : « Il parait que le grand veut nous voir, oh qu’est-ce qu’il y a ? C’est à cause de nos faux petits sons là qu’on va nous sisia (jargon argotique qui signifie nous faire peur, nous faire taire, ndlr). C’est la CIA ? On ne chante plus ici hein ? Donc tout le monde… que la campagne ? Vous aussi hein ? Njiami tara, Ndjiami Tara. A Ngwalara, wé ma lara. »
Maât Seigneur Lion réactualise dans un style dénonciateur la dernière diatribe au sujet de l’enfumage des promesses d’Ali Bongo qui avait a été faite par Idriss Ngari, 2e vice-président de l’Assemblée nationale, député de Ngouoni (Haut-Ogooué), cadre du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), général d’armée, ancien ministre de la santé, ancien ministre des travaux publics, de l’équipement et de la construction. Et au passage, présumé oncle de l’actuel président du Gabon.
Qui malgré son honteux rétropédalage qui avait effrité son audacieuse intervention dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, du haut du perchoir, le général Idris Ngari avait montré en détail les limites de l’exécution du fameux « Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) » qu’il qualifie de pirouette et de mascarade (tourner autour du pot). Or, les Gabonais ne voient pas leur quotidien changer. Et ils attendent toujours la concrétisation des projets annoncés.
Idriss Ngari affirma dans une longue diatribe contre la gouvernance d’Ali Bongo ce qui suit : « On n’a pas besoin de cours de finances, macro, micro, les termes pompeux des ministres. Les Gabonais veulent du concret, des actes : l’eau, l’électricité, l’école, le logement, la santé. Les Gabonais ne comprennent pas vos discours livresques qui ne sont que du vent. Pourquoi le budget de fonctionnement ne tourne pas ? Il n’y a plus d’argent ?
Mais dites-le nous… Gabon service pour tourner, il faut un budget, même maintenant, les services de sécurité et de défense, y a rien… Là encore personne ne peut me tromper parce que je sais. Gabon industriel..les Gabonais veulent savoir le nombre d’entreprises que nous avons construits depuis 6 ans…Où sont les entreprises ?..On parle trop de politique, mais on ne réalise jamais ce que la politique veut..Il y a 3.000 milles milliards de budgets/an, il faut dire aux Gabonais ce que le Gouvernement fait de cet argent […] ».
En ce sens, le sociétaire de Movaizhaleine s’indigne contre la longévité de ce régime, « Laissez-nous d’abord un peu le gros français là, Njiami Tara ! Ba macro, ba croissance, ça ne nous intéresse pas ça. Une parodie du coup de gueule du député Idris Ngari au sujet de la gouvernance des concepts et théories d’Ali Bongo et de son gouvernement.
Face à la détresse et à l’appauvrissement grandissant du peuple. « Vous nous avez violé le pays, c’est ça ou c’est pas ça ? On chante la pluie quand il pleut, le feu quand il y a le feu. La parole de Dieu. Le ciel gris, le ciel bleu. Je chante la fin de ce royaume il a duré trop longtemps. Hérode ? As-tu été élu ? « Ah non pas comme on l’entend ». »
Ainsi, interrogé par Info241, le rappeur activiste Saik1ry, engagé pour une alternance démocratique au Gabon, fait remarquer que « le contexte politico-social n’en fini pas de faire réagir les acteurs de la jeunesse gabonaise conscients de leur rôle et de leur partition dans la grande musique dont le titre n’est autre que l’alternance démocratique. Le groupe Movaizhaleine vient une fois de plus tirer la sonnette d’alarme en musique. »
Afin d’interpeller, explique-t-il, « les gabonais sur cette période de tous les dangers que représente les élections présidentielles et de leur rôle en tant que peuple. Disant ne pas se reconnaître dans ce qui se passe au Gabon et surtout dans ses dirigeants. Le message vise surtout à appeler à la fin du système en place et à un Gabon résolument tourner vers l’avenir. »
Maât Seigneur Lion a dévoilé sur les réseaux sociaux, le 3 avril, son deuxième opus « Pas comme on l’entend ». Après le saillant « Call l’élément », traduisez « appelles ton pote ou ton frère », extrait de son second album solo « le ngozé », réalisé par son acolyte Lord Ekomy Ndong.
Tous deux sociétaires du groupe Movaizhaleine. Le Seigneur Lion appelle ainsi dans ce titre véhément tous les acteurs politiques gabonais, tours bords confondus, à faire de la politique autrement. En respectant réellement les aspirations du peuple. Dans un élan de démocratique républicain où l’ensemble des populations gabonaises jouera un rôle citoyen pour le changement de gouvernance.
retrouvez l article original sur http://info241.com/maat-seigneur-lion-devoile-en-musique-sa-lecture-de-la-crise,1713#yGRPDhQ1klA2IqbE.99
Le binôme de Lord Ekomy Ndong dans le groupe Movaizhaleine livre le nouveau single de son deuxième album solo, dans lequel il déploie une analyse de la crise politique et sociale que traverse son pays, le Gabon.
Le binôme de Lord Ekomy Ndong dans le groupe Movaizhaleine livre le nouveau single de son deuxième album solo, dans lequel il déploie une analyse de la crise politique et sociale que traverse son pays, le Gabon.
Movaizhaleine est une icône du rap conscient au Gabon. Un statut davantage conforté par le dernier single de la moitié du groupe «Pas comme en l’entend», où Maât Seigneur Lion jette un regard sur la crise politique et sociale que traverse le pays, le tout dans un style propre au groupe, avec des textes acerbes, saupoudrés de conscience politique et d’une touche d’humour et d’ironie.
Au début de la vidéo phare de l’opus, longue d’un peu plus de quatre minutes, le rappeur lance quelques paroles imitant un accent… béninois. Un choix qui ne manquera pas de faire jaser. Vient ensuite le beat parsemé de sonorités à la cithare, sur lequel Maât Seigneur Lion démarre un premier couplet, s’attaquant littéralement au choix du pays d’organiser la 31e Coupe d’Afrique des nations (Can). «Vrai vrai qu’on a faim, vous nous parlez de la Can, carnaval brésilien, ce n’est pas ça qu’on mange man», ironise le rappeur, qui vit désormais en France.
La mise en évidence du texte devrait être notée. Maât Seigneur Lion s’attaque ensuite à l’un des slogans phare du camp présidentiel, mis en avant pendant la campagne de 2009. «Laissez-nous avancer oh, le cocher est en panne. C’est le Gabon qui perd ? Ou bien c’est le Gabon qui gagne ? Anyambiè Anyambiè Wé ré kotiza mbiambiè (ah mon Dieu est-ce que tu me comprends bien, en langue Omiènè)», lâche-t-il. Contexte oblige, le parolier évoque également la prochaine présidentielle. «Mêmes acteurs, mêmes chefs des bandits», crie-t-il, soulignant que le peuple croule sous la misère, à la recherche d’un véritable leader, intègre et visionnaire, à l’image de Thomas Sankara ou Kwamé Nkumah. «Voilà les gens qu’on attend. A beau chercher avec la torche, il n’y a pas l’homme pour l’instant. A qui le tour ? Président élu ? Ah non « pas comme on l’entend »!», soutient le rappeur avant d’entonner le refrain.
Tout aussi chargé de symbole, le refrain est chanté par Lord Ekomy Ndong : «Les chiens aboyaient, la caravane passait, mais un bon matin, les panthères vont les remplacer… Vous allez faire comment ? Vous allez faire comment ? Vous allez faire comment ? Vous allez maintenant faire comment ?».
Après ce refrain, Maât Seigneur Lion repart de plus belle avec un nouveau couplet tout aussi acerbe, engagé et teinté d’humour noir. Il y dépeint l’instrumentalisation des rappeurs et groupes de hip-hop par le pouvoir, avec une pensée pour le groupe Hay’oe, dénonçant l’intimidation dont seraient victimes ceux qui refusent de s’aligner. «C’est à cause de nos faux petits sons là qu’on va nous sisia (jargon qui renvoie à liquider ou faire disparaitre). C’est la CIA ? On ne chante plus ici hein ? Donc tout le monde… que la campagne ?», lance-t-il. Plus loin, il revendique son engagement, souhaitant la fin du régime en place depuis près d’un demi-siècle. «Je chante la fin de ce royaume il a duré trop longtemps. Hérode ? As-tu été élu ? « Ah non pas comme on l’entend »», conclut-il.
Ces deux couplets se veulent le reflet du contexte socio-politico voire économique actuel avec, en prime, une production «dosée», comme Movaizhaleine en a l’habitude. Après «Call l’élément», «Pas comme on l’entend», est le deuxième single de Maât Seigneur Lion extrait de son deuxième album «Le Ngozé».
retrouvez l’article original de GABONREVIEW ici.